Sahel poésie

lundi 25 mai 2020

L’arc-en-ciel du sahel

Drapeau du Niger


Brille de mille feux.
Pays de mille lieux.
Peuple de la paix, peuple du sahel.
Nation multiethniques et multicolores.
Brille de mille feux.
Pays du milieu.
Peuple du sahel au drapeau flamboyant.
Brille de mille feux, l’arc-en-ciel de ma patrie.
Brille de mille feux.
Peuple du Sahara aux mythiques dunes poétiques.
Je vous aime oh peuple de l’honneur,
Peuple d’amour à la symbolique croix.
Brille de mile feux.
Peuples pacifique à la légendaire hospitalité.
Peuple du fleuve chantant la paix jusqu’aux confins du “Park W”.
Brille de mille feux.
Nation forte aux héros légendaires.
Peuple homogène sortit de l’hétérogène.
Union de mille forces et sagesses de nos aïeux.
Brille de mille feux.
Terre natale, terre des hommes du sahel.

Moubarak. A. R
In ( L'arc-en-ciel du sahel )

samedi 23 mai 2020

Hier


Hier
Pas plus tard qu'hier
Depuis ma case aussi ronde que la terre
Me parvenaient les mille et un messages naturels
Aujourd'hui
J'ai tout renié dans cette << TOUR INFERNALE >>
Hier
Hier encore
J'étais tout oreille à l'enseignement
Ruisselant de la sagesse ancestrale
Aujourd'hui
Je n'ai d'yeux que pour ces livres indus
Hier
C'était bien hier
J'appelais frère
Le petit-fils du frère de mon grand-père
Aujourd'hui
A peine je l'appel << cousin éloigné >>
Hier
Oui c'était bien hier
A l'orée du village
Je conduisais le vieil aveugle
Aujourd'hui
I've no time
Hier seulement j'étais
Aujourd'hui qui suis-je?


Poème de Dogo Mayaki
In (le lendemain des humains)

mercredi 20 mai 2020

L’enfant en moi




Je me rappel de lui encore.
Comme si c’était hier, tôt le matin.
A l’heur où le coq chante; Il chante avec lui.
Il chante avec l’aurore.
Il célèbre la naissance d’un nouveau soleil,
D’un nouveau matin.
Je me rappel de lui.
Dans la sensation et dans le goût de la brise matinale.
Dans l’explosion des couleurs,
Dans ces petits yeux de môme.
Admirant toujours son milieu.
 Toujours de  plus en plus curieux.
Je me rappel de lui.
De ces fous-rires, aimant jouer
Jusqu’à tard dans la journée.
Son plus grand rêve était de grandir.
Sa plus grande crainte était de casser ou perdre un jouet.
D’entendre les mots : vas te laver !
Je me rappel de lui .
Quand tard la nuit, Il se perd dans le ciel et dans les étoiles.
Dans des rêves de plus pharaoniques.
Ah la vie ne me force pas à l’oublier.
J’ai tant besoin de lui.
Il me rappel que tout est possible.
Que tout vas bien.


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