"Tu l'as vu aussi au désert :
L'être, ton Être , te soutenait comme un homme soutien son fils,
tout au long de la route que vous avez suivie jusqu'ici".
Même nos sourds
savent écouter
le chagrin du faon
Sevré des mamelles de sa mère
Et même nos bègues
Quand ils le désir
Savent chanter
Le gémissement de la colombe
À laquelle vénus
À ravi son amour
Et nous savons tresser les épines du jujubier
Sur les rameaux de l'olivier
Et les confier à la huppe
Pour une reine de sabbat
Ou un Salomon
Souverain du vent et des génies
C'est ne pas pour conquérir leur protection
Mais pour en faire des pairs
De nos grimaces.
L'être, ton Être , te soutenait comme un homme soutien son fils,
tout au long de la route que vous avez suivie jusqu'ici".
Même nos sourds
savent écouter
le chagrin du faon
Sevré des mamelles de sa mère
Et même nos bègues
Quand ils le désir
Savent chanter
Le gémissement de la colombe
À laquelle vénus
À ravi son amour
Et nous savons tresser les épines du jujubier
Sur les rameaux de l'olivier
Et les confier à la huppe
Pour une reine de sabbat
Ou un Salomon
Souverain du vent et des génies
C'est ne pas pour conquérir leur protection
Mais pour en faire des pairs
De nos grimaces.
Poème de HAWAD
In (Chants de la soif et de l'égarement Edisud, Paris, 1985 )