Sahel poésie

mercredi 29 avril 2020

Ramadan




Un regard vers le ciel,
A la recherche de la grâce.
A la recherche de la belle.
De la plus belle des lunes.
Une fois par ans elle point et luit.
Elle luit d'une lueur bénit.
De la lumière du mois sacré.
Moi de paix et de purification.
Soit le bienvenu
Notre très cher hôte Ramadan.
Le meilleur mois de l’année,
Dans lequel figure le meilleur jour de l'année.



Nuit du destin nuit céleste.
Oh Dieu quelle paix  après tant de tumulte
Quelle soif après une dure journée d'abstinence,
Mais quelle joie après chaque rupture.
Y'ah Ramadan soit bénit.
Mois de soumission, moi d’espoir.
Par toi je rouvre mon cœur.
Par toi  je réaffirme ma foi.
Par toi je redécouvre le goût.
Bon séjour parmi nous ya Ramadan,
oh toi mois de récitation.

A peine que tu es là, que tu nous manque déjà.
Car tout début a une fin.
Mais soit bénit oh Ramadan.
Pour toi nous aurons toujours
Une hospitalité sans faille
Digne des dignes jeûneurs.
Car tu es apaisement et acte de foi
Car tu es Ramadan Kareem.





Par A.R Moubarak
In (Le mal de vivre)

samedi 25 avril 2020

Le pélerin

   
                         Le pélerin


 Le vent étire les nuages dans le ciel ensanglanté du crépuscule,
Marche, marche au loin un maigre homme.
À sa main calleuse un balluchon,
Et, son visage épuisé par un soleil brûlant.
Aucun oiseau ne s'en approche,
Seule la chaleur du soleil berce son nid.
Loins des siens, l'espoir lui avait promis une vie meilleure.
Loin de la guerre, loin de la famine et loin de la misère des éleveurs(...)
Mais voici que le désert las de porter son fardeau l'avale tout doucement au fond de sa gorge.


               In Ballet de fleurs. Baye Zennou Almoustapha

vendredi 24 avril 2020

Le fambeau de l'amour



Le flambeau de l’amour



Sur l’herbe verte où repose ton corps,
Je m’en vais chanter ma passion au ton du cor.
Sur l’autel de mon cœur où l’amour caresse ;
Tu as infusé le sang d’une fleur avec un effort de paresse.
O muse! L’horizon morne n’est plus.
Et,l’odorante fourrure en palmes de ton corps vêtue,
Flatte les fibres de mon âme au printemps défleuris.
Et,sous la majesté du ciel qui sait sourire aux nuits bleues
O muse ! De bonne grâce, enrobe ma peau de ta flamme ;
Car sur les couleurs du désir se distingue notre oriflamme.


In ( ballets de fleurs )
de  Baye Zennou Almoustapha

Poème

                                                                       carte vierge de l'afrique .
     
     Servitude des Noirs


Un demi-millénaire !
N'est-ce pas suffisant pour changer ce funeste itinéraire  ,
Linéaire de cette vieille dame au dos courbé ?
Je pleur encore pour les damnés de la terre.
Afrique barbare aux fils bâtards jadis.
Afrique  des couardises  aux politiques ironiques aujourd'hui.
Chers nègres que n'avez-vous pas encore compris ?
Vos maîtres d'antan ont-ils été cléments ?
Ceux d'aujourd'hui se sont-ils excusés des actes de  leurs ancêtres d'antan?
Ou les avez-vous ouïs les reniés ?
Je pleur encore pour la négritude.
Quand les incantateurs de la liberté
Exorcisent encore ces démons Noirs
 Qui s'approchent de trop de leur frontière
Je pleurs encore pour le panafricanisme
Quand l'Afrique devient une tragique salle de théâtre 
Où les marionnettistes font jouer
Les Noirs qui  s'entre-tuer
Sous les applaudissements des ses dirigeants
 Qui ont encore pour devise :
La stupidité, la peur, et la cupidité
Je pleur enfin pour l'humanité
Qui encore couvre   ces immondices dans les parfums
De la déclaration universelle des droits de l'homme .
Alors que la paix, la vie et la nature dépérissent plus que jamais .

       In (l'arc-en-ciel du sahel)
     Prochainement aux éditions '' Edilivre''. 


mardi 21 avril 2020

Les charmes de la nuit



Vent hivernal vent glacial.
Vent conducteur, messager amical.
Libère mes sens et celles des âmes hibernales.

Fait qu’ils sentent mon souffle chaud ;
Sur sa nuque ou sur sa peau nu allongée près de la cheminé.
Sur elle là-bas, sur le toit de l’immeuble
Qui fermes les yeux, qui médite et se demande,
S’il y a quelqu’un quelque part en ce monde capable de comprendre.
Comment l’esprit vient au beau?
Oui on est tous relié !

Car la nuit, tard la nuit le silence nous apaisent.
La nuit sereine, la nuit du monde.
La nuit sombre berceaux de la création.
La nuit du ciel, porteuse des joyaux,
Une grande lune d’or dans un cercle de lumière.

Ou encore des étoiles à perte de vu
Si belles et si scintillantes
Tel des diamants que l’on miroite au soleil.
Oh beautés célestes
Miroiter mon regard là-bas :
A celui là dans les champs, au fond des campagnes
Qui regarde le ciel après un baisé de sa compagne.

Oui aussi à elle là-bas.
Qui regarde la belle pleine  lune
Qui rêve de l’amour
De ce jeune garçon qui n’a pas  encore compris.

In ( L'arc-en-ciel du sahel )
à paraître bientôt aux édition Edilivre