samedi 25 avril 2020
Le pélerin
Le pélerin
Le vent étire les nuages dans le ciel ensanglanté du crépuscule,
Marche, marche au loin un maigre homme.
À sa main calleuse un balluchon,
Et, son visage épuisé par un soleil brûlant.
Aucun oiseau ne s'en approche,
Seule la chaleur du soleil berce son nid.
Loins des siens, l'espoir lui avait promis une vie meilleure.
Loin de la guerre, loin de la famine et loin de la misère des éleveurs(...)
Mais voici que le désert las de porter son fardeau l'avale tout doucement au fond de sa gorge.
In Ballet de fleurs. Baye Zennou Almoustapha
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