lundi 27 juillet 2020
Rien une combattante comme toi !...
Rien une combattante comme toi !...
Je vous ai trouvées, femmes :
D'abord toi Muriel !
Pureté et beauté !
Tu es la femme de rêve de tout les hommes, de tout les poètes ;
Tu es cristal de pluie, étoilée .
Ce n'est qu'en ce moment de mon illumination que je te comprends enfin,
Femme inaccessible, trop pure pour les créatures balourdes que nous sommes.
Muriel, je m'agenouille à tes pieds et implore ton amour...
Puis toi vieille femme inconnue, anonyme, rencontrée au hasard d'une rue, le matin d'une victoire !
Femme éternelle qui nous a donné la vie !
Lorsque sans père et sans famille nous avons été éparpillés aux quatre coins du monde,
Nous n'avions que ton épaule, tes sein et ton giron comme refuge.
Nous sommes là aujourd'hui parce que ton dos ne s'est pas brisé malgré l'esclavage, les viols et les vols.
Ah mère, humus de notre vie, éternelle femme noire !
Après ma longe marche harassée de corps et d'esprit, je te demande encore une fois de m'offrir ton sein, ce sein qui à porté tous les enfants sans père et sans mère du monde, par delà les montagnes et les océans...
Et enfin toi Yamaya !
Les deux seins dressées, la tête levé, l'âme haute et les deux pieds bien plantés dans la terre vives de ton pays, tu défis.
Ma femme bien-aimée, donne-moi la main...
Je vous retrouve toutes soyez illuminées !
Je créerai pour vous une étoile dans le ciel, une étoile plus brillante que Sirus et Antarès réunies.
Oui une constellation que je nommerai d'après vous...
Plutôt non, je ne veux plus qu'on vous viole, qu'on vous abuse:
Je vous mettrai au centre du soleil, personne n'osera vous regarder...
Auteur : Emmanuel Dongala
Extrait du Roman : Un fusil dans la main, un poème dans la poche.
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