Sahel poésie

dimanche 18 octobre 2020

La journée du pauvre

A l'aube quand le coq chante la vie qui annonce son 

impitoyable compétition, 

Faufilant entre les corps frêles de tes gosses endormis, 

 Tu te demandes s’ils sont morts ou seulement assoupis… 

Ton boubou en lambeaux s’accroche à la palissade épineuse ; 

Dérisoire rempart contre les regards moqueurs des  passants… 

L’air pur du matin jette un voile mélancolique dans  l’iris de tes yeux boursouflés… 

 Un pas incertain te mène vers l’horizon zéro où nulle  dignité ne germe 

Quarante années déjà que tu traînes dans les ravins stériles de l’indigence 

Sans emploi, sans avenir, le présent te fait mal aux yeux 

Les réponses à tes demandes d’emploi sentent toujours mauvais

Et les questions au destin jamais envoyées …  Souffre en silence et espère jusqu’au bout de ton parcours !

Poème de Inoussa Yunus Ocquet

    In ( unknow)



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