A l'aube quand le coq chante la vie qui annonce son
impitoyable compétition,Faufilant entre les corps frêles de tes gosses endormis,
Tu te demandes s’ils sont morts ou seulement assoupis…
Ton boubou en lambeaux s’accroche à la palissade épineuse ;
Dérisoire rempart contre les regards moqueurs des passants…
L’air pur du matin jette un voile mélancolique dans l’iris de tes yeux boursouflés…
Un pas incertain te mène vers l’horizon zéro où nulle dignité ne germe
Quarante années déjà que tu traînes dans les ravins stériles de l’indigence
Sans emploi, sans avenir, le présent te fait mal aux yeux Les réponses à tes demandes d’emploi sentent toujours mauvaisEt les questions au destin jamais envoyées … Souffre en silence et espère jusqu’au bout de ton parcours !
Poème de Inoussa Yunus Ocquet
In ( unknow)